S’installer en Suisse séduit chaque année de nombreux professionnels et familles grâce à la qualité de vie, la stabilité économique et la proximité avec l’Europe. Pour profiter de ce pays, vous devez toutefois bien optimiser votre situation fiscale. La fiscalité suisse, souvent perçue comme avantageuse, comporte ses subtilités qu’on doit maîtriser. Une gestion adaptée permet de réduire les charges et d’assurer une meilleure planification patrimoniale. Quels choix fiscaux pouvez-vous faire selon votre statut ?
Consultez un cabinet fiduciaire à Genève pour une gestion fiscale sur mesure
Si vous êtes un expatrié à Genève, vous devez composer avec un système fiscal particulier, différent de celui que vous connaissiez. Les règles ne sont pas les mêmes partout en Suisse : chaque canton applique ses propres taux et conditions. La ville, en particulier, a ses spécificités. Un cabinet fiduciaire maîtrise ces normes en détail. Il vous aide à comprendre ce que vous devez déclarer, comment le faire, et comment organiser vos revenus pour ne pas payer plus que nécessaire. Il ne se contente pas de remplir des formulaires : il analyse votre situation, vos investissements et votre lieu de résidence.
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Il vous aide à structurer tout cela pour que votre fiscalité soit bien gérée, sans erreur ni oubli. Cela peut concerner votre salaire ou des biens immobiliers. Au-delà de la simple déclaration d’impôts, ce prestataire agit comme un conseiller de confiance, anticipant les évolutions fiscales et suggérant des solutions adaptées pour sécuriser et valoriser le patrimoine. Avant de choisir un fiduciaire sur Genève, assurez-vous toutefois qu’il soit agréé, transparent sur ses honoraires et capable de vous fournir un accompagnement personnalisé. Prenez le temps d’évaluer ses compétences en matière de fiscalité internationale, sa connaissance des réglementations suisses, et sa capacité à répondre à vos questions de manière claire.
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Identifiez les régimes fiscaux les plus avantageux selon votre statut
Si vous êtes salarié, vos revenus sont en général imposés à la source. L’impôt est directement prélevé sur votre salaire par votre employeur. Ce système concerne la plupart des expatriés n’ayant pas encore obtenu le permis C. Dans certains cas, vous pouvez demander une taxation ordinaire si cela vous est favorable, notamment si vous avez des déductions à faire valoir. Les indépendants ou chefs d’entreprises sont quant à eux imposés selon leurs revenus nets. En fonction de leur canton de résidence et du mode de structuration de leur activité (indépendant, SARL, SA…), la charge fiscale peut varier. Certaines régions telles que Zoug, Schwytz ou Nidwald proposent des taux très faibles.
Structurez vos placements et vos revenus en cohérence avec la fiscalité suisse
Comme énoncé plus haut, la fiscalité suisse fonctionne conformément à des règles précises. Pour éviter de payer trop d’impôts, vos sources de revenus doivent être organisées en tenant compte de ces points. Ceci concerne aussi bien votre patrimoine déjà existant que vos projets. Notez par ailleurs que les plus-values réalisées sur des titres (actions, obligations) détenus à titre privé ne sont pas taxées. Cela peut représenter un avantage si vous investissez en bourse. Les dividendes et les intérêts perçus sont en revanche soumis à l’impôt sur le revenu. Revoyez alors la façon dont vous répartissez vos investissements.
Les placements liés à la prévoyance, notamment le pilier 3a, donnent de plus droit à des déductions fiscales. Ce sont des solutions intéressantes si vous avez des revenus réguliers en Suisse et que vous souhaitez préparer votre retraite tout en allégeant votre imposition actuelle. Tout patrimoine détenu à l’étranger doit de même être déclaré, même s’il n’est pas imposé en tant que tel. Il entre dans le calcul de l’impôt sur la fortune (présent dans la plupart des cantons) et peut influencer le taux appliqué à vos revenus.