Épargner, ce n’est pas simplement mettre de côté : c’est décider où placer ses ambitions, son temps, et ses économies pour qu’elles ne dorment pas sur un compte stérile. Les spécialistes de la gestion de patrimoine multiplient les solutions pour défendre la valeur de l’argent face à l’inflation. Accéder à ces stratégies, c’est s’offrir la chance de choisir la voie la plus adaptée à son profil en 2022. Parmi les options qui se détachent, la Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) et la bourse via un PEA figurent en tête des placements à surveiller cette année.
Dans les lignes qui suivent, cap sur les pièges à esquiver et les leviers à activer pour renforcer votre pouvoir d’achat, sans céder aux fausses promesses du marché des placements.
Placements d’épargne pour 2022 : quelles structures tirent leur épingle du jeu ?
Depuis janvier, certaines solutions d’investissement se démarquent clairement. Les principales alternatives à étudier sont les suivantes :
- La SCPI : investir dans la pierre sans s’encombrer
- La bourse via le PEA : miser sur le potentiel des marchés
- La SCPI en assurance-vie : conjuguer stabilité et opportunités
La SCPI : investir dans l’immobilier sans gestion directe
Parmi les placements qui ont le vent en poupe en 2022, la SCPI reste une valeur sûre. Ici, plus besoin de gérer les tracas liés aux locataires ou à la gestion quotidienne : tout est pris en charge par la société de gestion. Les revenus tombent régulièrement sur le compte bancaire de l’investisseur, sans mauvaises surprises.
S’il fallait retenir un point fort, ce serait l’équilibre subtil entre rendement et risque. La SCPI bénéficie de la robustesse du secteur immobilier, promettant un rendement moyen de l’ordre de 4%. Pour certains acteurs, la rentabilité grimpe même à 6%. De quoi attirer l’attention de ceux qui cherchent à dynamiser leur épargne.
L’inflation, loin d’être une menace, devient même un allié pour les détenteurs de parts de SCPI. Quand la valeur de la pierre augmente, les versements suivent, offrant un filet de sécurité appréciable face à la montée des prix.
Les démarches se digitalisent : en quelques clics sur des plateformes sécurisées, ou via une banque en ligne comme nextbanq.fr, il est possible d’accéder à l’ensemble des SCPI disponibles sur le marché. Contrairement aux réseaux bancaires classiques, ces sites élargissent le choix et proposent souvent des frais réduits ainsi que des conseils personnalisés.
La bourse : saisir les opportunités des marchés financiers
La bourse n’est pas faite pour tout le monde. Elle séduit ceux qui n’ont pas peur de la volatilité, prêts à accepter les hauts et les bas pour espérer de belles performances sur le long terme. Les variations de cours peuvent être brutales, mais les perspectives restent attractives pour les profils avertis.
Pour contenir les frais et la pression fiscale, le Plan d’Épargne en Actions (PEA) s’impose comme un choix solide selon les experts.
La SCPI en assurance-vie : optimiser rendement et fiscalité
Autre alternative : intégrer des SCPI à un contrat d’assurance-vie. Ce montage réunit les avantages de l’assurance-vie (souplesse, fiscalité allégée) et les performances de la SCPI. À l’heure où les fonds en euros s’essoufflent, cette combinaison séduit de plus en plus d’épargnants à la recherche d’efficacité.
Un conseil néanmoins : privilégier un contrat d’assurance-vie spécifiquement orienté SCPI, sans frais superflus, pour éviter d’amputer la rentabilité de ces placements.
Spécial argent et placements : les options à manier avec prudence
Face à une inflation annuelle qui pourrait toucher 2 %, tout placement affichant un rendement inférieur expose à une érosion du capital.
Assurance-vie en fonds euros : prudence maximale
En cette fin d’année, les fonds en euros des contrats d’assurance-vie devraient rapporter autour de 1%. Autant dire que ce type de support ne protège plus contre la hausse des prix. Il peut servir à mettre de côté une réserve de sécurité, mais pour dynamiser son épargne, il vaut mieux regarder ailleurs. Les perspectives ne laissent entrevoir aucune embellie à moyen terme.
L’immobilier en loi Pinel
Le neuf se paie cher et les loyers plafonnés limitent sérieusement le rendement. La loi Pinel ne se justifie que dans des cas très particuliers. Pour la majorité des investisseurs, mieux vaut privilégier la SCPI, plus flexible et souvent plus rentable.
Livrets A et PEL
Pendant les périodes d’incertitude, les épargnants français se tournent massivement vers les livrets réglementés, comme en 2020. Mais leur rendement reste nettement inférieur au niveau de l’inflation. À réserver pour la constitution d’une réserve de précaution ou en vue d’un achat immobilier, pas pour faire fructifier son argent.
Comment investir efficacement en SCPI ?
Avec un rendement pouvant atteindre 6 % et une gestion allégée, la SCPI s’impose dans le palmarès des placements de 2022. Mais prudence : il s’agit de sélectionner son intermédiaire avec soin.
En France, près de 200 SCPI existent, alors que les banques traditionnelles n’en distribuent qu’une poignée. Pour accéder à l’ensemble du marché, mieux vaut se tourner vers des plateformes en ligne spécialisées, qui mettent à disposition toutes les offres et accompagnent les épargnants dans leur choix, souvent à moindres frais.
Ces plateformes offrent un accompagnement continu, des conseils adaptés, et permettent de comparer les stratégies d’investissement ou de s’appuyer sur des outils d’agrégation des SCPI.
Les experts du secteur convergent : la méthode compte autant que le choix du support. Faire le tri, s’informer, comparer les taux de rendement et les conditions, voilà la clé pour faire face à l’inflation et protéger durablement son pouvoir d’achat.
À garder en tête
Aucune garantie absolue sur la rentabilité : investir en SCPI, c’est accepter que la performance dépende de la santé du secteur immobilier. Les loyers comme la valeur du capital peuvent fluctuer.
Avant tout engagement, il reste judicieux de consulter un professionnel pour s’assurer que la SCPI correspond à votre situation patrimoniale et à vos objectifs.
Enfin, la SCPI s’inscrit dans le temps long : la durée minimale de détention conseillée atteint huit ans. Un horizon à garder en tête pour bâtir une épargne solide, sans céder à l’impatience.
Choisir un support, c’est choisir une trajectoire. En matière de placements, l’audace se conjugue avec méthode : à chacun de tracer son cap pour que ses économies deviennent un moteur, pas un poids mort.


 
         
         
         
         
        